La vie d’une entreprise est loin d’être un long fleuve tranquille. Elle est ponctuée de différents incidents qui peuvent emmener les associés à céder ou racheter une autre entreprise dans le cadre du développement des activités. Le rachat et la cession font partie de l’aventure de l’entrepreneuriat. Le fait est qu’on a souvent tendance à confondre ces deux notions, pourtant différentes, voire contraires. Il convient alors d’éclaircir ce point.
Rachat d’entreprise : de quoi parle-t-on ?
Le rachat d’entreprise fait référence à une opération visant à acheter le capital d’une structure. Cette dernière, qui peut être exploitée par une société ou un entrepreneur individuel, sera transmise à l’acquéreur qui prendra les relais pour assurer sa gestion. 
La totalité de l’entreprise peut être vendue, mais il est également possible de reprendre une partie du capital seulement.
Dans ce sens, le potentiel acheteur est en mesure d’acquérir des titres par le biais de la holding, des fonds de commerce ou encore du capital.
Il y a plusieurs intérêts à racheter une entreprise existante plutôt que de mettre sur pied une nouvelle structure. La facilité des démarches reste la principale motivation des entrepreneurs. A vrai dire, l’étude de marché est déjà effectuée, tout comme le business plan d’ailleurs. L’ancien détenteur a déjà anticipé les processus du fonctionnement, ce qui permet à son prochain d’être épargné de différentes démarches tel que le recrutement et la déclaration des activités.
Reprendre une structure fonctionnelle reste toujours avantageuse même s’il y a des failles à revoir. Néanmoins, d’éventuelles discontinuités de partenariats sont un risque à prendre, mais les perspectives restent prometteuses.
Qu’en est-il de la cession d’entreprise ?
A la différence du rachat, la cession d’entreprise est une opération via laquelle les associés transmettent l’entreprise en vendant des titres, des actions ou des parts. En d’autres termes, c’est une transmission de propriété. 
De manière générale, la cession se produit à la suite d’une donation ou d’une vente.
Le dirigeant d’entreprise peut alors choisir entre céder des fonds de commerce ou des titres sociaux. En cédant les fonds de commerce, il se déleste de toutes valeurs matérielles et immatérielles de l’entreprise. Cela concerne la clientèle, les droits de propriété et même les contrats de travail.